Bernard Morinay vient de signer notre nouvelle collection de boîtes métal « peinture bretonne ». A la fois artiste peintre et homme de la mer, il ne se lasse pas des paysages bretons et nous offre des tableaux empreints de poésie et de couleurs.

Bernard Morinay vient de signer notre nouvelle collection de boîtes métal « peinture bretonne ». A la fois artiste peintre et homme de la mer, il ne se lasse pas des paysages bretons et nous offre des tableaux empreints de poésie et de couleurs.  

Bernard Morinay et la peinture, une longue histoire d’amour ?

Quand j’étais plus jeune, j’avais deux passions : le sport et l’art (« deux choses qui ne servent à rien dans les études » disait mon père !). Je me suis inscrit aux Beaux-Arts pour y étudier la sculpture dans un premier temps, mais c’est un concours de peinture que j’ai remporté à Deauville qui m’a fait dévier vers cet art. Depuis, j’ai la chance de vivre de mon plaisir et la peinture fait partie de mes besoins et de ma vie. Au bout de 15 jours loin de mon atelier, je ressens cette envie irrépressible d’y retourner rapidement. C’est un endroit apaisant pour moi, qui m’aide à mettre mon énergie au calme.

On vous caractérise comme le peintre de la mer. Pourquoi cet élément ?

C’est très simple. Cela a commencé dès mon enfance puisque mon père était marin au Conquet. J’ai donc tout de suite baigné dans cet élément et dans tout ce qui tourne autour. Aujourd’hui, je vis avec la mer, je suis souvent dessus, j’aime pêcher, etc. C’est un peu mon deuxième atelier. Pour moi, la mer se vit en tant que milieu naturel mais aussi avec toutes les personnes qui gravitent autour, qu’ils soient actifs ou contemplatifs.

Si vous n’aviez pas été peintre, qu’auriez-vous voulu être ?

Sans hésitation, je vous réponds : chef cuistot, étant particulièrement attiré par le côté créatif du monde culinaire. J’aime recevoir et je m’occupe de tout, des achats à la préparation de la table en passant par les plats. J’adore cuisiner et créer à partir d’ingrédients aussi divers soient-ils. La peinture et la cuisine ont un joli point commun : on part d’éléments disparates (les couleurs et les ingrédients), on « patouille », on mélange, on expérimente et on arrive à un produit fini à « déguster » pour le plaisir des yeux et des papilles.

Quel est, selon vous, le plus beau coin de Bretagne ?

Sans hésitation, Litiry ! C’est une petite île dans le Finistère qui fait partie de l’archipel de Molène et mesure 700 mètres de long pour 60 mètres de large. C’est un petit coin de nature sauvage paradisiaque avec une eau turquoise (comme aux Glénan). J’y allais souvent pique-niquer avec des copains.

Pourquoi la Trinitaine ?

Les sollicitations de la Trinitaine m’ont fait prendre conscience de leur réel intérêt pour mon travail. Et, dès les premiers contacts, une complicité créative et qualitative s’est installée car nous partageons le goût des belles et bonnes choses !