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Que serait Noël sans ses traditions gourmandes ?
Chaque région, chaque pays a ses traditions et ses friandises spécifiques à Noël. Certaines ont largement franchi leurs frontières d’origine alors que d’autres restent plus attachées à leurs racines. Petit zoom sur quatre « traditions gourmandes» bien connues dans toute la France.
La Tradition des 13 desserts
Tradition très connue de la Provence, c’est au retour de la messe qu'il était de coutume d'offrir à ses invités 13 desserts (comme le nombre de convives de la Cène). S’il existe de nombreuses variantes, les éléments incontournables sont :
- Le gibassié, appelée aussi pompe à huile.
- Les nougats blancs et noirs, tous les deux fabriqués à partir de miel, d'amandes et de sucre.
- Les quatre fruits secs appelés « mendiants » en raison de leur couleur à l'image de celle des robes portées par les ordres (noisettes pour les Augustins, figues pour les Franciscains, amandes pour les Carmes et raisins secs pour les Dominicains).
- Des fruits et des friandises comme les pommes, les melons d'hiver, les mandarines, la confiture ou la pâte de coing, les calissons, les fruits confits, etc.
- Des spécialités de chaque village comme les tartes de Haute Provence, la panade à Sainte Cécile (tarte aux pommes) ou les gâteaux secs aux pignons de pin sur la côte.


Les papillotes
La papillote vit le jour en 1790 chez un pâtissier lyonnais, Mr Papillot. Celui-ci employait un jeune apprenti amoureux d'une belle jeune fille et qui avait pris l’habitude de subtiliser dans le stock des douceurs enveloppées dans du beau papier pour les offrir à sa bien-aimée en y insérant des mots doux de sa composition. Le patron s’est vite aperçu de ce manège et le renvoya sans ménagement. Mais, séduit par l’idée, il l’a poursuivie en remplaçant les déclarations par des citations. Et la papillote était née !
Le pain d’épices
Le pain d’épices trouverait ses origines en Chine, où, consommé au Xème siècle, il porte le nom de Mi-Kong, « pain de miel ». Les Arabes l'empruntèrent aux Chinois et les Occidentaux le connurent en Terre sainte, à l'occasion des croisades. On signale en occident la première apparition de « pain d’espessez » en 1372 et celle de « pain d’épices » en 1530.
Il s’est ensuite répandu comme pâtisserie à la période de Noël grâce aux réseaux monastiques dans l’Europe du Nord, et plus particulièrement dans les régions germaniques et dans le nord-est de la France, en particulier à Reims, Dijon et en Alsace.
Le panettone
Tout le monde connait le plus traditionnel des gâteaux italiens, le panettone. Présent sur les tables de la péninsule dès le XIIIème siècle, c’était un pain enrichi de miel et de raisins secs qui servait à souhaiter bonheur et richesse aux convives (la forme et la couleur des raisins secs rappelaient la forme des pièces d’or). Son succès ne vient pas de ses ingrédients que nous retrouvons dans d’autres gâteaux, mais de sa préparation qui est longue et complexe. C’est grâce à sa fabrication industrielle qu’il est aujourd’hui présent à Noël sur les tables des Italiens et a franchi la frontière pour connaître un certain succès en France à cette période de l’année.


Et la Bretagne ?
Il est vrai que notre région n’a pas de friandise emblématique pour Noël. Il y a de nombreuses traditions (voir article publié l’an dernier) et de nombreuses familles ont des habitudes et des traditions que chacun peut retrouver durant cette période de fêtes.
Pourtant, nous ne manquons pas de choix pour associer Noël à un produit spécifique. On évoquer par exemple les délicieuses pâtes de fruits des moines bénédictins de l’abbaye de Timadeuc. Sans arômes ni colorants artificiels, elles sont présentes sur de nombreuses tables avec des parfums comme la pomme, la framboise, le cassis, etc.
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